Après l’âme et la foi, un autre sujet qui fâche, la politique. C’est ce qui m’est venu ensuite sans que je ne comprenne pourquoi, comme toujours.Mais en y réfléchissant, la politique, ce n’est rien d’autre que l’application du système qui émerge une fois qu’on a établi ces deux principes.
La notion d’âme permet de rediriger les informations qui concernent l’objet auquel on l’attribue vers la partie de notre cerveau en charge de notre corps à laquelle notre conscience n’a pas accès, le cervelet, au lieu de les traiter par celle dans laquelle notre conscience est confinée que nous identifions à notre tête comme si c’était notre cerveau tout entier. Et la foi, c’est le programme de la tête, un principe physique de base en ce qui me concerne, les systèmes tendent vers le niveau d’énergie le plus bas.
Quand on applique, on obtient la politique. Dans le cervelet, la partie du cerveau qui fait des millions de choses en même temps pour faire fonctionner notre corps, c’est le bordel, le désordre, l’anarchie.
La raison est simple, pour faire toutes ces choses en même temps, l’espace mathématique du cervelet est différent de celui où se trouve notre conscience qui ne peut en faire qu’une à la fois, les notions de temps et d’espace n’en font pas partie, ces informations sont absentes dans cette partie là du cerveau. Ça n’a pas de sens, de direction. Il n’y a pas d’ordre possible dans le cervelet.
Pour la tête, c’est n’importe quoi, ça ne peut donner aucun résultat. Parce que les notions de temps et d’espace sont indispensables à son fonctionnement. Quand on interroge notre cervelet, qu’on lui laisse faire les calculs, on obtient qu’un résultat. Mais on n’a aucune idée de comment y parvenir. On ne sait pas par quoi commencer, ni aucune idée des étapes à franchir pour y arriver, on n’a que le résultat final.
La politique, c’est comment on l’obtient. Par où on commence, dans quelle direction on va. Toujours vers le niveau d’énergie le plus bas, vers l’état stable. Je suis convaincu que la politique doit aller dans ce sens là.