Le sens de la politique

Après l’âme et la foi, un autre sujet qui fâche, la politique. C’est ce qui m’est venu ensuite sans que je ne comprenne pourquoi, comme toujours.Mais en y réfléchissant, la politique, ce n’est rien d’autre que l’application du système qui émerge une fois qu’on a établi ces deux principes.

La notion d’âme permet de rediriger les informations qui concernent l’objet auquel on l’attribue vers la partie de notre cerveau en charge de notre corps à laquelle notre conscience n’a pas accès, le cervelet, au lieu de les traiter par celle dans laquelle notre conscience est confinée que nous identifions à notre tête comme si c’était notre cerveau tout entier. Et la foi, c’est le programme de la tête, un principe physique de base en ce qui me concerne, les systèmes tendent vers le niveau d’énergie le plus bas.

Quand on applique, on obtient la politique. Dans le cervelet, la partie du cerveau qui fait des millions de choses en même temps pour faire fonctionner notre corps, c’est le bordel, le désordre, l’anarchie.

La raison est simple, pour faire toutes ces choses en même temps, l’espace mathématique du cervelet est différent de celui où se trouve notre conscience qui ne peut en faire qu’une à la fois, les notions de temps et d’espace n’en font pas partie, ces informations sont absentes dans cette partie là du cerveau. Ça n’a pas de sens, de direction. Il n’y a pas d’ordre possible dans le cervelet.

Pour la tête, c’est n’importe quoi, ça ne peut donner aucun résultat. Parce que les notions de temps et d’espace sont indispensables à son fonctionnement. Quand on interroge notre cervelet, qu’on lui laisse faire les calculs, on obtient qu’un résultat. Mais on n’a aucune idée de comment y parvenir. On ne sait pas par quoi commencer, ni aucune idée des étapes à franchir pour y arriver, on n’a que le résultat final.

La politique, c’est comment on l’obtient. Par où on commence, dans quelle direction on va. Toujours vers le niveau d’énergie le plus bas, vers l’état stable. Je suis convaincu que la politique doit aller dans ce sens là.

Atteindre l’humain

Après mon histoire d’âme d’hier, aujourd’hui c’est au tour de la foi. La dernière fois, j’ai raconté à Philippe celle du jour où des témoins de Jéhovah sont venus sonner à ma porte pour sauver mon âme pour la centième fois. Comme je me faisais chier, j’ai discuté avec elles au lieu de les jeter comme des malpropres. Et j’ai réussi à en faire craquer une. Elle m’a dit que j’étais comme son fils qui lui non plus ne croyait pas. Elle m’a parlé de sa vie au lieu de me vendre ses salades.

J’ai atteint mon but, l’humain derrière l’emmerdeuse endoctrinée. Philippe m’a dit que c’est ça la foi, que c’est nous qui l’avions. C’est très étrange quand on ne croit pas, mais c’est bel et bien ça qui m’a donné assez confiance pour me dire que je serais capable de bloquer le discours de la dame pourtant entraînée à ne jamais en sortir.

Je n’avais pas peur que ma structure mentale soit moins résistante que la sienne. Voilà donc à quoi sert la foi. À ne pas avoir peur de l’autre. Peur qu’il ne prenne votre contrôle, qu’il vous influence, fasse changer votre comportement, devenir quelqu’un d’autre, vous transforme en adepte d’une secte à la con. C’est ce qui rend agressif, la peur. Je me sers de ma foi pour ne pas le devenir.

Je ne suis pas devenu agressif avec ces dames parce que j’avais confiance dans les bases de ma structure mentale. Je n’ai pas injecté d’énergie dans le système avec une réaction hostile, je l’ai gardée le plus bas possible. Ma foi, c’est ça. Rien de plus.

Les systèmes physiques tendent vers le point d’énergie le plus bas. Un adepte est dans un état agité. Il redevient un être humain stable et tout à fait fréquentable lorsqu’on fait redescendre son niveau d’énergie.

Voilà en quoi consiste ma foi. Ce qui m’empêche de considérer l’autre comme un ennemi à éliminer à tout prix, ce qui me fait dire qu’il y a toujours moyen d’atteindre l’être humain derrière l’adepte.

L’animisme permet de diriger les informations vers l’espace mathématique de notre cerveau en charge de notre corps au lieu de celui de la tête

En regardant un jeu à la télé, j’i entendu une question qui commençait par : « Quelle religion attribue une âme aux animaux ». J’ai tout de suite répondu l’animisme et j’ai ajouté dans ma tête, aux rivières, aux arbres, aux montagnes, aux chemins. Et j’ai pensé une âme. Pas une âme pour chaque humain, animal, rivière ou montagne, mais la même. Il n’a a qu’une seule âme.

Ce sont toutes des choses dont je dis que mon corps, la partie de mon cerveau en charge de mon corps, me répond « c’est moi » quand il les rencontre. Il ne fait aucune différence avec les autres humains, normal, mais j’ai déjà dit qu’il se retrouve aussi dans les étoiles, les nuages, les vagues, et même dans le crépi au plafond.

Les trucs qui ont une âme sont simplement ceux qui ne sont pas du domaine du cerveau. De la partie de notre cerveau dans laquelle notre conscience est confinée que nous considérons abusivement comme le cerveau en entier, parce que celle dédiée au corps lui est inaccessible parce que ce sont deux espaces mathématiques incompatibles entre eux.

Et nous, on est à la frontière, en charge des échanges entre les deux, de faire la traduction entre le langage du corps et celui de la tête, d’accorder l’âme et le cerveau, le tout et la partie. Attribuer une âme aux choses, c’est ce qui permet d’adresser les informations à la partie de notre cerveau en charge de notre corps au lieu de les faire passer par la tête qui est obligée de les diviser, de les découper en morceaux, pour les traiter.

C’est pour ça que j’attribue « une âme » à tout et n’importe quoi. Pour m’assurer que les informations ont été traitées à la fois par ma tête et par mon corps, et pouvoir comparer les résultats, voir, entendre s’ils s’accordent. L’animisme, c’est ça.