L’image de la personne perdue dans ses pensées qu’il ne faut pas déranger pour qu’elle ne perde pas le fil qu’ont les scientifiques prouve que nous associons compliqué et difficile dans l’idée que nous nous faisons de l’intelligence. Nous trouvons ça logique.
Mais logique fait que si nous associons compliqué et difficile, nous ne pouvons dès lors pas empêcher l’association de leurs contraires, simple et facile. Et là, l’expérience indique qu’il y a une couille dans le potage.
Que cette association sonne faux, que faire simple est ce qu’il y a de plus difficile. Compliqué et facile se retrouvent mathématiquement ensemble, mais le système tourne toujours, il ne disjoncte plus.
Et il produit un autre résultat. Que je suis bien incapable de vous décrire. C’est ce que j’appelle l’effet sapin de Noël. Le cerveau qui s’allumait tranquillement une étape après l’autre, une information après l’autre, s’illumine d’un coup de toutes part.
Il suivait un chemin sur lequel il était obligé de se concentrer pour ne pas se prendre les pieds dans les obstacles, il arrive à un endroit plus stable où il peut se reposer un peu, et quand son regard se détache du sentier périlleux sur lequel il se trouvait, il découvre un paysage à couper le souffle.
Les gens intelligents sont ceux qui vous amènent là.