Le matin, je commence par une balade dans mon monde intérieur, et ce n’est qu’après que je me tourne vers le monde extérieur, que je sors faire un tour au jardin, pour voir si les deux sont organisés de la même façon. Je reviens ensuite à mon monde intérieur que je modifie si nécessaire pour que les deux correspondent le mieux possible.
Je fais toujours les choses dans cet ordre. Du moins, j’essaye. Je suis pour l’ordre. C’est une découverte pour moi. Jamais je n’aurais pensé dire ça un jour. Je déteste l’ordre, la hiérarchie. Je suis anarchiste, bordel !
Voilà donc ce que je veux dire par là. Le monde extérieur est ma référence. Ce n’est pas à lui de s’adapter à mon monde intérieur, mais à moi d’adapter mon monde intérieur au monde extérieur. C’est le bon sens, personne ne peut me dire le contraire.
La question de l’ordre est à présent réglée pour moi. Je ne respecte que celui-là.