La finance a perdu le pouvoir

L’armée ukrainienne n’a plus d’obus au calibre russe. Et l’occident n’en produit pas assez au calibre OTAN pour assurer sa consommation. Et dans les médias, on nous parle de défaite de Poutine et de reconquête de tout le territoire Ukrainien, Crimée et Donbass compris. Mais sans les obus au bon calibre, on n’en a tout simplement pas les moyens.

Que dire de plus ? Voilà ce dont cette guerre va nous faire prendre conscience. Les russes ont affaibli leur économie à l’époque avec la course à la lune qu’ils ont perdu contre les américains, ils se sont ruinés dans la course à la technologie, mais aujourd’hui ils tiennent leur revanche parce qu’ils ont continué à fabriquer des obus de l’âge de pierre.

Cette fois-ci, c’est la finance qui est perdante. Elle perd la légitimité de la victoire qu’elle avait obtenu contre le régime communiste.

Celui qui perd la guerre perd le pouvoir.

Qui va le prendre ?

L’IA apprivoisée

Récemment, j’ai vu un reportage sur un simulateur militaire de combat piloté par une intelligence artificielle, une IA. Elle est imbattable, les meilleurs pilotes humains se font massacrer.

L’explication est simple, là où l’humain compte quelques milliers de combats, l’IA en a simulé des milliards. Impossible de rivaliser. C’est aussi le cas pour le combat naval, une IA défonce le meilleur amiral. Mais là, un intervenant disait que c’était beaucoup plus facile pour elle. Pendant la bataille, pour ne pas être ralentie, elle avait tout simplement coulé, achevé les navires de sa propre flotte en avarie pour privilégier la mobilité. Ce qu’un humain normalement constitué n’aurait jamais fait. Pour une IA, un avion, un bateau, un être humain ou un réverbère, c’est la même chose, un objet remplaçable à souhait.

Pour qu’elles n’agissent plus de la sorte, il faut leur faire comprendre au plus vite que dans chaque avion, chaque bateau, sous chaque bombe, derrière chaque clavier il y a un être humain bien plus précieux pour elle qu’une victoire vite remportée. C’est urgent ! Et une leçon aussi pour nos dirigeants.