Maintenant c’est la peur qui va engorger les hôpitaux

Je parlais de retour au calme, et je viens d’entendre mon père renifler au lieu de se moucher. Résultat, il s’essouffle, il a du mal à respirer. Il gère mal la situation, il augmente l’agitation. Et tout le monde sait que la première chose à faire lorsqu’on se retrouve en détresse respiratoire, c’est de se calmer, de consommer moins d’énergie.

La peur, fait tout le contraire. Combien de gens vont se retrouver à l’hôpital avec omicron simplement parce qu’ils auront trop peur de mourir et qu’il n’arriveront pas à se calmer. Dire que ce variant n’est pas très dangereux les aiderait beaucoup. Personne ne le fait, c’est criminel.

Jusqu’au bout

On dirait que nos dirigeants font tout ce qu’ils peuvent pour démontrer que j’ai raison. Hier matin, je parle de démonstration par l’absurde et quand je regarde l’actualité après, je découvre la sortie de Macron qui a envie d’emmerder les non-vaccinés jusqu’au bout. Quand je dis que nous avons fini par sélectionner les gens dont le profil est le moins approprié à l’exercice du pouvoir, le petit Manu se sent obligé d’en faire la démonstration.

Comme je l’ai déjà dit, le covid ne fait rien d’autre que des maths pour survivre. Les virus qui font ça depuis des milliards d’années sont très très forts en maths. Mais au fond le covid n’est pas plus compliqué à comprendre que les exercices de maths de me nièce qui apprend les fractions en sixième.

D’abord créer l’illusion de la facilité pour tendre un piège à l’élève. Ce que j’ai expliqué avec Philippe qui a effectué le calcul et s’est trompé au lieu de regarder la place des chiffres dans l’équation à résoudre. L’intérêt du procédé pédagogique est double. Comme le calcul a l’air facile à effectuer, l’élève se sent capable de le faire, il ne se bloque pas comme lorsqu’on lui en présente un qu’il estime trop compliqué pour lui, mais il s’aperçoit qu’il n’obtient pas le bon résultat et il téléphone à son pote pour qu’il lui explique pourquoi.

Un pote qui a un mal fou à lui expliquer qu’il faut faire confiance à la place où se trouvent les chiffres plutôt qu’à effectuer des divisions casse gueule. L’élève doit donc se rendre compte que c’est beaucoup plus facile d’obtenir le bon résultat lorsqu’il n’effectue pas le calcul. Tous les exercices suivants ne servent qu’à démontrer à l’élève que ça marche à tous les coups, même avec les chiffres pourris pour diviser comme 7 ou 13. C’est fait pour qu’il ne se pose plus de questions, que cette méthode devienne un automatisme.

Jusqu’au boss de fin, celui qui a posé problème à ma nièce, qui a elle compris le coup de placer les chiffres au bon endroit en deux coups de cuiller à pot. A la fin du processus d’apprentissage, il faut trouver soi-même la place de tous les chiffres à partir d’une phrase. Il suffit de connaître la place d’un seul pour résoudre le problème, mais la phrase est tellement alambiquée que ça n’a rien d’évident. On se fait des nœuds dans le cerveau à essayer de la comprendre. Par contre, lorsqu’on effectue les deux calculs possibles on s’aperçoit immédiatement qu’il y en a un facile à faire, une réponse évidente.

C’est toute la science qui est résumée là dedans. Acquérir un automatisme, puis arriver à en sortir. Reprenons maintenant les maths du cancre de l’Elysée. Quand le problème covid se présente, il le traite par dessus la jambe, il tombe dans l’illusion de la facilité, il va au théâtre, maintient les élections municipales avec assurance. Dès le départ, il a un temps de retard. Mais il comprend son erreur, confine dans la foulée.

Et comme il se croit plus intelligent que tout le monde alors qu’il est bête comme ses pieds, il utilise la force. Il ne tient absolument pas compte des gens qui ont compris les maths, tous ceux qui ne sont pas allé voter, qui ont compris que c’était dangereux bien avant lui. Et comme il est vexé de l’étalage de sa profonde bêtise, il se venge en nous collant les flics au cul, en nous disant qu’il faut compter sur leur bon sens pour appliquer des lois floues du jour au lendemain.

Et il acquiert cet automatisme. Temps de retard, force. Jusqu’à omicron, le boss de fin, où il continue d’appliquer l’automatisme acquis de restriction des libertés imposé par la force. Cette fois-ci, se sont ceux qui ont compris que la pandémie de covid est terminée avant lui dont il veut se venger. Il n’est pas compris qu’à la fin d’une épidémie, comme de tous le apprentissages, il faut oublier les automatismes acquis.

C’est pourtant au professeur de dire à l’élève qu’il faut oublier les automatismes qu’il vient d’acquérir. Macron se met à la place du professeur alors qu’il n’est qu’un très mauvais élève qui n’a même pas un niveau de maths de sixième. Il n’a toujours pas compris à son âge qu’il ne faut jamais aller jusqu’au bout.

C’est moi qui l’emmerde, pas le contraire. Il nous aura vraiment fait chier jusqu’au bout, ce président là. Le gars ne se rend pas compte qu’il nous fait une belle démonstration par l’absurde, et encore moins que c’est lui, l’absurde dans cette histoire. Mais les maths, c’est comme ça.

Nous venons de passer un point de non retour

Pendant que la bourse de Paris bat tous ses records rassurée pas la faible dangerosité du variant omicron, le gouvernement continue de menacer. Il y a donc encore plus con que les acteurs de la finance qui sont pourtant déjà très cons, je me souviens que des gens avaient déconseillé à Stephen Hawking de parler de la fin de l’Univers ou de la mort du soleil lors d’une conférence à New-York parce que les décérébrés de la bourse risquaient d’être démoralisés et de vendre au lieu d’acheter s’ils apprenaient que les choses avaient une fin.

Le discours de nos dirigeants ressemble à du Poutine : on traquera les non vaccinés jusque dans les chiottes. Et personne dans les médias ne s’interroge. Ils ont pourtant les mêmes informations que moi, les chiffres qu’ils adorent pourtant montrent que les investisseurs qui sont des crétins finis sont rassurés par la dangerosité et ils achètent à tour de bras alors que le nombre de contaminations bat lui aussi tous ses records. Chez moi, ça me provoque un court jus dans le cerveau. Ça ne va pas dans le même sens.

Pourquoi maintenir la population dans l’anxiété alors que le pouvoir économique a enfin compris qu’un virus très contagieux mais peu dangereux était la solution et non un problème ? C’est d’autant plus incompréhensible que ça va finir par se savoir. La semaine dernière, ma mère qui n’en peut plus m’a demandé quand ça allait se terminer pour marquer sa lassitude. Je lui ai répondu : « dans 3 mois », j’ai gardé un certain pessimisme.

Dans 3 mois, quand tout le monde aura compris que le variant très contagieux mais peu dangereux que j’attendais comme tous ceux qui ont un idée de comment les virus s’adaptent à une espèce, la nôtre en l’occurrence, mais c’est la même chose pour n’importe quelle autre, c’est pourquoi toute la communauté scientifique redoute l’apparition d’une maladie qui toucherait par exemple le blé qui se répandrait comme une traînée de poudre vu le très faible nombre de variétés cultivées. Le virus le plus dangereux pour nous n’est pas forcément un virus qui nous touche directement, ceux qui touchent les espèces domestiques, végétales ou animales, le sont tout autant.

Si j’ai remarqué l’absence de décoration de Noël dans mon coin de la ville, c’est que depuis que j’ai enfin l’info sur la dangerosité, dont on nous a dit pendant des semaines que les études manquaient à ce sujet alors que c’est le virus le plus observé de tous les temps, sans que ça ne paraisse bizarre aux journalistes qui sont sur le sujet depuis 2 ans, je suis très joyeux. J’ai un moral d’enfer, je vois la lumière au bout du tunnel qui arrive à vitesse grand V, la lumière qu’on allume au cœur de l’hiver pour redonner l’espoir de voir arriver des jours meilleurs qui a manqué dans les rues où je suis passé.

Je me demande maintenant ce qui va se passer. Dans deux mois, tout le monde saura. En pleine campagne électorale, la crise sanitaire va prendre fin. Et tout le monde comprendra que des gens comme moi, et même les demeurés de la bourse savaient depuis des mois. Les gens risquent de se demander pourquoi on a continué à leur faire peur, si ces mesures sont réellement en lien avec la santé publique ou si elles ont un autre but.

Qui va pouvoir revendiquer le pouvoir quand aucun des candidats n’a compris ce qui se passe dans le monde réel? Je rigole déjà en imaginant le bordel. Tous les éléments du retournement dont je parle sont à présent en place. Quelque chose devrait se produire.

Arte, un Fox News pour intellos

Mardi soir, Arte a diffusé un documentaire qui signe la défaite de l’intelligence qui n’a désormais plus aucun endroit pour s’exprimer. Cette chaîne qui prétend s’adresser à un public instruit utilise à son tour les techniques narratives faites pour tromper les gens dont elle nous parle depuis 20 ans pour avertir de leur danger. C’est beau comme à l’époque où Nikos Alliagas nous montrait à longueur d’émission des images de télé réalité dans l’émission de Christine Bravo pour dire qu’une merde comme ça n’arriverait jamais en France.

Puisque parler de ces techniques de manipulation n’a pas permis aux responsables de cette chaîne de détecter le poison que contient cette chose, je vais plutôt dire ce que j’aurais attendu d’elle deux ans après le début de la pandémie de covid. Pour remplir son rôle d’avant garde intellectuelle, elle aurait dû décrire ce qui va très probablement se passer d’après ce que décrit la littérature scientifique, d’après l’expérience que nous avons avec les coronavirus.

Et cette expérience nous dit que nous arrivons à la fin de la période d’adaptation de ce coronavirus à l’humanité. D’autres coronavirus ont touché l’humanité avant celui là, ce sont ceux de la famille du rhume. C’est anodin un rhume, mais lors de son apparition, ce virus a lui aussi tué pendant 2 ans. Après ces deux années, il ne faisait plus que faire couler le nez. D’après notre expérience, les coronavirus deviennent moins dangereux au fil du temps.

Et avec celui de 2019, nous avons remporté une grande victoire. Nous avons réussi à limiter le nombre de morts pendant ce temps d’adaptation. Les scientifiques ont trouvé le moyen d’empêcher les gens fragiles de mourir avant que le virus ne trouve le moyen de les épargner. On a calculé plus vite que lui et on a réussi à éliminer la partie mortelle de l’équation à 95%. On devrait célébrer cet exploit de l’intelligence humaine. Les gens qui ont mis au point cet outil méritent qu’on leur organise un triomphe, ils ont sauvé la vie de millions de gens. Du factuel.

Voilà le discours que quelqu’un de raisonnable devrait tenir en ce moment. On arrive au bout, on va s’en sortir et on s’est démerdé comme des pros malgré l’incompétence totale de tous les responsables politiques à travers le monde.

Mais au lieu de ça, Arte a préféré prendre l’angle « antivax », se transformer en chevalier blanc de la vaccination, de faire l’ange. Mais qui fait l’ange, fait la bête, comme le dit la citation que Gaspard Proust a mis en introduction du spectacle qui mériterait une diffusion aussi large que celle d’un président de la république qui déclare le confinement. Il n’y a pas mieux comme remède à une dépression post covid.

Arte distille au contraire le venin. Le documentaire utilise une technique narrative particulièrement vicieuse destinée à provoquer la radicalisation de la personne qui vient chercher là des informations sensées être fiables en désespoir de cause. Il commence par un fait. 90% de la population est vaccinée, reste 10 %. 10% qui sont immédiatement assimilés arbitrairement aux « antivax ». Les gens isolés qui ne voient personne de la journée, de la semaine, de l’année, sont de fervents militants pour les auteurs. Une première simplification qui n’est pas digne d’un travail de journaliste.

Mais la simplification ne s’arrête pas là. Les 10% de gens non vaccinés, qui met la France à la deuxième place du podium des pays les plus vaccinés d’Europe derrière le Danemark, ce dont on ne se félicite bizarrement pas non plus alors qu’il y aurait de quoi, sont donc tous sous l’emprise des méchants « antivax », mais on ne doit l’origine de la critique de la politique vaccinale qu’à un seul homme, le Dr Wakefield.

Le gars est un charlatan qui a falsifié son étude pour démontrer que le ROR, le vaccin rougeole-oreillons-rubéole, provoque l’autisme. Le genre de lien de cause à effet à peu près impossible à démontrer avec des critères objectifs. Maintenant, Arte nous suggère tranquillement que 10% de la population adulte de notre pays est sous l’emprise d’une personne. 10% de la population fonctionnent comme une seule personne, Wakefield.

Et comment fonctionne Wakefield ? C’est non seulement un charlatan, mais un escroc de la pire espèce. Comme il accuse le ROR d’avoir provoqué l’autisme de beaucoup d’enfants, il affirme que comme il a trouvé la cause, elle est réversible. Qu’il peut guérir l’autisme. Avec de l’eau de Javel. À cause de ce monsieur des gens désespérés font boire de l’eau de Javel à leur enfant autiste. Le type est une ordure. 10% de la population française est composée d’ordures prêtes à faire boire de l’eau de Javel à leurs gamins sur la prescription d’un guignol qui devrait être en taule. Arte, la chaîne, de la culture du savoir et de l’intelligence. Méthode Fox News.

Toutes les limites de l’intolérable ont été franchies. Tout le monde sait où mène l’accusation de faire des sacrifices d’enfants. À la déshumanisation. Au bouc émissaire. À l’éradication par tous les moyens. Voilà le message qu’Arte a choisi de diffuser mardi dernier.

Quelqu’un a t-il encore un cerveau sur la planète?

Avec les sujets auxquels je m’attaque, je ne me prends vraiment pas pour de la merde, j’estime voir un cerveau très performant. Je me trouve plus intelligent que la moyenne, je le suis puisqu’on me le dit.

Mais si je peux me trouver plus intelligent que d’autres êtres humains comme moi, jamais au grand jamais je n’aurai la prétention d’être plus intelligent qu’un virus qui a des milliards d’années d’expérience de plus que moi. Je n’ai peur de personne intellectuellement, je ne dis pas que je suis tout le temps au niveau des meilleurs, mais je pense qu’en me mettant quelques coups de pied au cul, je peux y arriver, je suis à égalité.

Mais arriver à la cheville d’un virus comme le covid, je ne peux pas me l’imaginer, j’ai perdu d’avance. Le combat est perdu d’avance contre le covid pour moi. Le gagner est impossible.

J’ai abandonné l’idée de gagner la guerre. C’est ça l’intelligence. Il faut abandonner cette idée au plus vite, le covid, ce n’est pas Hitler, il faut arrêter de vouloir l’anéantir, ce qu’il faut chercher, c’est comment faire au plus vite la paix avec lui, négocier les conditions auxquelles nous lui permettons d’occuper une partie du territoire, de notre corps.

En lui en interdisant l’accès à lui, avec les gestes barrières dont tout le monde se félicite, nous l’avons aussi refusé à toutes les autres maladies, celles avec qui nous avions pourtant établi des traités de longue date, comme la Grande-Bretagne avec l’Europe. Et on voit que ça ne se passe pas très bien, cet ami devient plus agressif.

Rompre les traités que nous avons avec la grippe, la bronchiolite ou la gastro entérite n’est peut être pas la meilleure idée du monde, n’est sûrement pas la meilleure idée du monde, même s’ils ne sont pas forcément très à notre avantage. Ils sont agressifs avec les enfants cette année, ils témoignent de leur force, nos partenaires de toujours. Déconner avec eux, c’est de la folie, nous n’avons aucune chance.

La seule solution que nous avons est de faire du covid un partenaire de plus, pas de l’éliminer. La seule condition à lui poser est celle de ne pas nous tuer. Mais si nous continuons plus longtemps de l’accueillir lui, ce sont les autres qui vont se mettre à nous considérer comme des ennemis.

Si quelqu’un avait encore un cerveau sur la planète, il conseillerait certainement d’arrêter la guerre et de négocier la paix. C’est quand même dingue que personne ne voie que les principes appliqués dans la lutte contre le covid sont les mêmes qui ont mené à l’échec des politiques menées contre la drogue ou le terrorisme. La folie, c’est espérer un autre résultat, comme aurait dit Albert.

Un médicament préventif à base d’ARN messager, pas un vaccin

Ce matin, je suis content. L’article que j’ai écrit hier me paraît solide, je me demande moins pourquoi j’ai écrit ceux d’avant que je trouve beaucoup trop confus, comme d’habitude, c’est quand je crois être complètement perdu que je m’aperçois avec surprise que je suis en fait arrivé à destination, et en plus j’ai découvert le message que m’a envoyé Philippe qui me dit qu’il a aussi aimé ces deux là.

Si ça fonctionne avec lui avec qui ce n’est pourtant pas de la tarte, ça doit fonctionner sur beaucoup de gens. Philippe, c’est mon cobaye, mon test de validation en conditions extrêmes. Il le sait, je lui ai demandé s’il était d’accord, et il se demande pourquoi je l’ai choisi lui qui ne se trouve pas du tout qualifié sur les sujets que j’aborde.

Moi aussi, mais la conclusion de son message m’a donné la réponse. Il me dit : « Mais je te conseille quand même de te faire vacciner ». Je pense avoir démontré comment on nous embrouille le cerveau pour nous faire obéir à l’ordre de nous faire vacciner, et il me dit : « Vas-y quand même ».

Que pouvait-il dire de mieux pour me démontrer que j’ai atteint mon objectif ? Vous pourriez penser que je devrais être déçu qu’il ne me dise pas que les arguments que j’avance l’ont convaincu que j’ai raison de ne pas me faire vacciner, mais c’est tout le contraire. C’est la preuve qu’il est toujours libre, que je ne l’ai pas enfermé dans un de ces pièges logiques dont je me méfie comme de la peste.

Mais c’est encore mieux que ça, il illustre ce que je redoute dans ces pièges logiques qui nous ont tendus à tous les coins de rue. Lui, il est tombé dedans, il a adopté la conclusion de son cortex préfrontal, de la partie logique de son cerveau qui lui dit que la vaccination est la solution.

Et je le redis, moi aussi, je crois que la vaccination est la solution, mais seulement si on nous propose un produit qui correspond au concept que nous avons du vaccin, c’est à dire un vaccin qui utilise un virus vivant atténué qui va atteindre toutes les cellules de notre organisme, y compris les tissus du nez et de la gorge et empêcher sa multiplication partout, ce que les médicaments préventifs à base d’ARN messager ne font pas, même s’ils sont très efficace dans les poumons et qu’ils sauvent énormément de vies actuellement.

Il faut vraiment s’intéresser au sujet pour comprendre la différence entre un vaccin à virus vivant atténué et un médicament préventif à base d’ARN messager qu’il ne faut pas appeler vaccin parce que cela ne correspond pas à l’idée que les gens de la rue s’en font. En plus, ça comporte un risque qui n’est peut être pas négligeable. Le covid 19 est dangereux pour nous parce qu’il nous a été transmis par une autre espèce, vraisemblablement les chauves souris.

Chauves souris qui ont un système immunitaire particulièrement performant, nettement plus que le notre. Il est dangereux pour nous parce qu’il est adapté pour contourner ces défenses surpuissantes. Et en renforçant nos défenses, le médicament préventif à base d’ARN messager nous rapproche du système immunitaire des chauves souris. Et on sait qu’il arrive à le contourner, en risquant de devenir plus dangereux. Autrement dit, le médicament préventif à base d’ARN messager, c’est très bien à court terme, mais ça risque d’être chaud sur le long terme. Il faut maintenant mettre le paquet sur le vaccin à virus vivant atténué, arrêter de financer les recherches sur ceux à ARN messager.

C’est compliqué, mais c’est logique, des relations de cause à effet, des maths. Le médicament préventif à base d’ARN est un optimum local, mais il faut continuer le calcul pour s’apercevoir qu’il ne débouche pas sur un équilibre stable. Passer à l’action, se faire injecter le médicament préventif à base d’ARN messager pour Philippe a arrêté le calcul, il a l’illusion que cela débouchera sur un équilibre stable. Et le gouvernement n’en a rien à foutre qu’il le soit, pourvu que ça tienne jusqu’à l’élection.

Même s’il n’a aucune idée de ce que peut bien être un optimum local en physique, Philippe a bien compris que cela ne débouchera pas sur un équilibre stable. Il dit qu’il n’est pas question qu’il se fasse injecter une troisième dose, c’est sa sortie du piège logique dans lequel il est enfermé. Mais il considère toujours que les deux premières sont un passage obligé, puisqu’il me dit d’y aller.

Et c’est là que ça rejoint ce que je disais sur Louis XIV, notre attrait pour le pouvoir absolu, que nous considérons comme un passage obligé pour atteindre la liberté. De ça, il ne m’en a même par parlé. Mais il a bien compris que pour éviter les chemins qui mènent à l’instabilité de la société, il faut emprunter les mêmes que ceux qui permettent de contourner les obligations que nous imposent la logique dont on ne peut pas sortir une fois qu’on y est tombé, comme celle du médicament préventif à base d’ARN messager qu’on appelle vaccin.

Le pouvoir nous tend des pièges logiques

Avec mes histoires de paradoxe, je crois que j’ai trouvé ce qui me dérange fondamentalement dans la société actuelle. C’est la prise de décision, le passage à l’action. L’injonction d’agir sur des phénomènes qui nous dépassent, comme le climat, et celle de ne rien faire sur les systèmes dont nous pouvons décider de l’organisation, comme la société.

Le pouvoir a fait de la logique son argument principal pour justifier ses prises de décision. Il fait ce qu’il fait parce qu’on ne peut pas faire autrement, logique oblige. Hier encore, j’ai vu un spot de propagande pour la vaccination qui dit qu’on peut discuter de tout, sauf des chiffres. 8 hospitalisations sur 10, ce sont des gens non vaccinés. Donc, vaccinez-vous, la logique vous y oblige.

Sauf que c’est un mensonge. On peut discuter de tout, même de chiffres, surtout des chiffres, encore plus des statistiques. Les chiffres sont relatifs, très délicats à interpréter. On nous dit en France. Outre Mers inclues ou pas ? J’ai entendu que les morts de ces territoires représentent un pourcentage hallucinant par rapport au nombre de gens qui y habitent. Quelque chose comme 10% alors qu’il représentent moins de 1% de la population française. Ce qui se passe là bas est terrible.

Non seulement les chiffres des Outre Mers gonflent les statistiques de gens non vaccinés hospitalisés, mais utiliser le malheur de nos concitoyens de ces territoires abandonnés pour exercer une pression psychologique basée sur la logique en France continentale fout carrément la gerbe. Mais ils le méritent bien, regardez, ils ne sont pas logiques, ils sont irrationnels, ils croient en la médecine traditionnelle. Des gens pas très évolués, des nègres, quoi.

Ça, c’est l’histoire qu’il ne faut surtout pas raconter. Et que fait la logique ? Elle empêche de raconter des histoires. Les chiffres empêchent les lettres. La logique a un cadre mathématique qui empêche de voir ce qui se passe au dehors. C’est à ça que le pouvoir l’utilise, pour cacher les histoires qui se déroulent en dehors du cadre. Avant d’agir selon la logique, il faut toujours vérifier son champ d’application, sinon on risque de tomber dans le piège de l’obligation.

Le covid est une maladie comme une autre

Il est grand temps de dire que le covid n’a rien de particulier que c’est une maladie comme une autre. Je suis le premier a avoir eu peur de ce virus, mais c’était parce qu’il était inconnu et que nous n’avions strictement rien pour nous en protéger à part l’isolement des gens, le confinement. Et à présent, nous savons comment il fonctionne et nous avons un médicament qui permet de limiter ses conséquences graves.

Il n’y a donc plus aucune raison de le traiter différemment de toutes les autres maladies avec lesquelles nous devons vivre depuis la nuit des temps, ce n’en est qu’une de plus à ajouter à la longue liste des saloperies que nous risquons d’atrapper.

On dirait que je paye Macron pour qu’il illustre mes propos. Je dis que la caractéristique des littéraires est que moins il comprennent un sujet, plus ils ouvrent leur gueule, que le danger c’est de se croire exemplaire et que les chefs des tribus amazoniennes faisaient semblant de savoir lire et écrire pour ne pas passer pour des cons auprès des membres de leur communauté, et voilà que le gars débarque sur le réseaux sociaux pour répondre en personne comme s’il avait par miracle acquis un esprit scientifique auquel il ne pige strictement rien.

Pour moi qui ait besoin d’expérience pour valider mes théories, c’est du pain béni. Mon modèle fonctionne au poil avec lui, le type est la caricature du mec qui n’utilise que son cortex préfrontal dont je n’arrête pas de parler, ces adeptes de l’intelligence qui n’en n’ont pas un échantillon sur eux comme disait Coluche.

Mais c’est bien ce qui me rend dingue, quand on a un modèle qui décrit comment on en arrive à la catastrophe et qu’on se prétend intelligent, on fait tout pour qu’elle ne se produise pas. Et qu’il suive scrupuleusement toutes les étapes que le modèle prédit est une preuve flagrante que Macron et ceux qui l’approuvent tacitement ne le sont absolument pas. Et donc qu’il faudrait leur retirer le pouvoir, la décision du passage à l’action au plus vite pour les empêcher de faire connerie sur connerie sur connerie.

Et comme j’ai déjà dit, la question n’est pas de les punir, mais de nous donner les moyens de nous sortir du bordel dans lequel nous sommes, on verra après pour les sanctions, si on a encore envie de les sanctionner à ce moment. L’important c’est qu’on s’en sorte, la vengeance on s’en bat les couilles.

Il faut donc dire que le covid est une maladie que nous n’avons pas plus à craindre qu’une autre à présent que nous l’avons comprise et que nous avons un médicament efficace pour sauver un maximum de gens. La connerie, c’est de vouloir l’éliminer complètement. C’est trop tard, il sa balade sur toute la planète malgré toutes les mesures que nous avons pris pour l’en empêcher.

C’est maintenant qu’il faut penser à comment nous devons faire pour vivre avec, pour Macron c’était un argument de com’ destiné à cacher qu’il laissait crever 300 personnes par jour qu’il sacrifiait quotidiennement sur l’autel de l’économie en toute bonne conscience. Mais pour pouvoir envisager comment vivre avec le covid, encore faut-il le connaître.

Et la bonne nouvelle, c’est que nous vivons depuis des centaines de milliers d’années avec des gens de sa famille, celle des coronavirus. Ce qui est vraiment une très bonne nouvelle puisque nous les connaissons mieux sous le nom de la maladie qu’ils provoquent, le rhume. Les coronavirus sont les virus qui nous filent le rhume, qui est certes gênant, mais dont il me semble que nous pouvons en accepter les inconvénients sans flipper outre mesure sur ses conséquences.

La bonne façon d’aborder le covid me semble donc être celle là. Comment faire pour le rendre aussi anodin qu’un rhume ? Il l’est déjà pour beaucoup de gens, les asymptomatiques, ce n’est donc pas un fantasme délirant, c’est possible.

Comme je dis souvent, les virus ne sont pas méchants, leur but n’est pas de nous tuer, de tuer leur hôte, de détruire leur environnement, ils s’en excuseraient presque s’ils le pouvaient, la maladie mortelle n’est un déplorable accident, pour ceux qui en sont victimes, mais aussi pour le virus lui-même. Cela se produit en général quand une maladie passe d’une espèce à une autre.

Le virus ou la bactérie est adapté au système immunitaire d’une espèce chez qui l’infection ne provoque qu’une gène transitoire dont l’individu infecté se remet sans trop de problèmes, ce qui permet au virus de repasser plus tard par le même individu pour s’en nourrir à nouveau, un peu comme un arbre donne régulièrement ses fruits. Une maladie mortelle est l’équivalent de l’abattage de l’arbre pour faire la récolte, c’est con.

C’est ça le deal que nous avons avec les virus et les bactéries. On leur offre le gîte et le couvert et s’ils nous tuent, c’est perdant/perdant. La politique qui est menée en ce moment avec le covid consiste à refuser de l’accueillir. Dès lors, le risque est qu’il cherche une autre auberge, une autre espèce pour l’héberger. Il est question du chat aux États-Unis. Et s’il passe le deal avec une autre espèce, ça ne le gênera pas si la conséquence de cette adaptation devait être de tuer les humains en masse, de devenir plus dangereux pour nous.

Nos amis américains imaginent donc à présent de vacciner en masse nos amis félins. De continuer la guerre en recrutant des alliés au lieu de faire la paix avec l’ennemi. Une guerre perdue d’avance, comme celle contre la drogue ou le terrorisme, c’est la même manière d’aborder les choses. Des sujets sur lesquels nous avons assez de recul et d’expérience pour pouvoir affirmer que ce n’est pas la bonne.

Pour que le covid cesse d’être un problème pour notre espèce, il faut que nous acceptions à présent d’en faire un compagnon inoffensif. Que nous le rendions le plus contagieux possible, ça c’est fait, mais en même temps que nous sélectionnions les souches les moins agressives, celles qui restent cantonnées dans le nez et la gorge, qui n’ont pas la clef des poumons qui leur permet d’entrer dans tout l’organisme.

Et c’est bien ce que l’injection du médicament dont nous disposons fait. Il empêche le virus d’atteindre trop gravement les poumons chez les personnes à risque. Mais il ne les empêche toutefois pas d’être infectées. Donc, les variants qui ont le plus de chance de survivre chez les injectés sont ceux qui adoptent la stratégie de l’infection éclair. Se reproduire le plus vite possible en en très grand nombre dans le nez et la gorge, et quitter au plus vite la personne infectée pour ne pas induire de réponse immunitaire et revenir récolter plus tard.

La connerie en ce moment consiste à croire que les nouveaux variants seront forcément plus dangereux que les précédents, mais il en émerge tout autant qui le sont moins. Ce à quoi il faut réfléchir à présent, c’est comment sélectionner ceux-là et favoriser leur installation dans la population. C’est dans notre intérêt commun au virus et à nous, et le problème de nos dirigeants, c’est qu’ils ne voient jamais que le leur.

La logique d’élimination du covid dans laquelle nous nous trouvons conduit inéluctablement à ce que nous considérions alors qu’il faut éliminer toutes les maladies. C’est bien ce qu’on nous dit, le covid n’est qu’une des maladies que la technologie de l’ARN permet de combattre, elle peut s’appliquer à bien d’autres, à toutes les autres. Et vouloir un monde sans maladie, c’est tout simplement de la folie. La même folie que le délire sur l’hygiène qui a fait exploser le nombre d’allergies et les maladies auto-immunes chez les urbains qui vivent dans un environnement aseptisé quand les enfants des campagnes qui fréquentent des étables insalubres se portent comme des charmes.

Le covid est une maladie comme une autre. Stop à la connerie.

Il faut secouer Macron, sinon la pulpe, elle reste en bas

Depuis la Polynésie, Macron nous dit que les gens que manifestent contre le pass sanitaire sont irresponsables et égoïstes, et il ajoute que d’après ce qu’il comprend du virus, il ne cède pas aux manifestations.

Il aurait difficilement pu faire pire que ça. Déjà, il nous parle de loin. Cette fois ci, il est sur un territoire français, mais ce n’est pas la première fois qu’il s’en prend à la population alors qu’il est en voyage. Le gars est un lâche. Il n’y a qu’à voir son attitude à chaque défaite électorale, le mec fuit. Le lendemain, il est toujours en déplacement pour pouvoir prétendre que ce n’est pas le sujet. Il n’ouvre sa grande gueule que quand il se sent en sécurité, exemple Benalla et son fameux « Qu’ils viennent me chercher » gosse qui fait « Tu peux pas me toucher. Nanannère ! » sauf quand il est aveuglé par ses objectifs de campagne et il se ramasse une torgnole.

Ensuite, il dit qu’il a compris quelque chose au virus. Quand on fait la même chose une quatrième fois, alors que ça a déjà foiré trois fois, je ne crois pas qu’on puisse se vanter d’avoir compris ou appris quoi que ce soit. Quand on arrive au pouvoir, c’est trop tard pour apprendre. Comme pour les chimpanzés, le pouvoir empêche le cerveau devenu dominant, qui s’est enfermé dans son cortex préfrontal, d’apprendre.

C’est d’ailleurs pour ça qu’on confie le pouvoir aux gens qui savent avant d’y accéder dans les sociétés normalement constituées. Et Macron ne savait pas, et ne sait toujours pas comment fonctionne un virus. Il n’en a tout simplement rien à foutre, il n’a jamais eu à s’y intéresser pour briller en société. Ça, il sait parfaitement le faire. Se construire un réseau, se rendre incontournable, faire croire qu’il est l’unique recours et y croire lui même.

Mais un réseau d’influence, c’est artificiel, une construction de notre cerveau, tandis qu’un virus, c’est la réalité. Une réalité qui a ses lois. Des lois qui n’ont vraiment rien de compliqué quand on les a pigées. Le genre de loi qui vous apprend que plus un problème est simple comme un virus, plus la solution est compliquée à trouver.

Et c’est bien pour ça qu’il faut a tout prix l’empêcher de se répandre. Une fois que le feu a pris et a embrasé la forêt, que la pandémie est déclarée, il devient impossible de l’éteindre et une fois que les flammes ont disparu, il reste les braises qui couvent longtemps et menacent de refaire partir l’incendie de plus belle à tout instant. Rien de plus compliqué. Quand on arrive au pouvoir, il suffit de savoir qu’un virus se comporte comme le feu, pas besoin d’être un virologue spécialisé.

Macron, et pas que lui, toute la classe politique, toutes nos élites dirigrantes, les journalistes qui sont censés nous expliquer comment ça se passe, ne le savent pas. Les gens qui nous dirigent n’ont tout bonnement aucune idée du fonctionnement de la réalité.

« Le virus ne cède pas aux manifestations ». Cette phrase est folle. Les gens n’ont pas manifesté contre le virus, mais contre le pass sanitaire. Contre lui qui a pris la décision de l’instaurer. Il se compare lui même à un virus. C’est lui qui ne cède pas aux manifestations. C’est bien ce qu’il a voulu nous démontrer avec les gilets jaunes. Si quelqu’un ne cède pas aux manifestations, c’est bien lui, pas le virus.

Si j’avais une approche psychanalytique, je dirais que c’est un appel à l’aide : « Au secours, arrêtez moi, je me comporte comme un virus qui détruit la société ». Mais il est tout bêtement irresponsable et égoïste, comme tous les ambitieux qui nous dirigent, c’est encore lui qui nous le dit. Il n’est pas si bête au fond. Peut être qu’il faut le secouer pour que la pulpe ne reste pas en bas, comme une bouteille d’Orangina.

Encore une fois les décisions de notre gouvernement prouvent sa bêtise

Hier, j’ai parlé de mon rejet instinctif de Macron depuis qu’il est apparu sur la scène politique et je disais que désormais je ne m’en excuserai plus car j’ai maintenant compris d’où il vient. Sa manière d’être, sa façon de bouger, d’articuler son discours, à réveillé en moi le souvenir des méthodes insupportables que j’ai subies pendant mon enfance.

Je n’en veux à personne de ne pas avoir eu la même réaction que moi à ce moment. Il faut avoir eu la malchance d’être passé dans les pattes d’une personne qui a ce profil pour être capable de le reconnaître immédiatement. Donc, je m’excusais de réagir aussi violemment, je ne cherchais pas à convaincre les gens que j’avais raison. Je n’avais pas d’élément objectif pour étayer mon impression réflexe.

Mais depuis, ils se sont accumulés, mon impression a été confirmée. À chaque fois la même méthode qui se superpose parfaitement dans ma mémoire au souvenir impérissable du mécanisme qui m’a brisé. Et je me demande maintenant comment des gens peuvent encore ne pas avoir compris le fonctionnement inhumain de cette méthode pour ceux qui la subissent.

À présent ce n’est plus du domaine du ressenti, du cervelet, de la mémoire à long terme, mais celui du cortex préfrontal, de l’intelligence, de la mémoire de travail, puisque la méthode a été appliquée et que tout le monde en connaît les résultats. Si je m’excusais, c’est que je respectais les règles de la science, les règles du cortex préfrontal. Mon intuition devait être confirmée par l’expérience avant que je puisse conclure de manière affirmative. avant qu’il n’arrive au pouvoir, ce n’était que de la théorie.

Et c’est bien ça le reproche que je fais à cette méthode. Elle ne respecte pas cette règle, elle ne tient pas compte des résultats. Quand ils ne correspondent pas à ceux attendus, au lieu de remettre en cause la théorie, elle se venge de sa bêtise sur les gens chargés de l’appliquer qui sont accusés d’être des saboteurs. Le schéma ultra classique de la dérive autoritaire, de tout temps, par tous les partis imaginables, sur tous les continents. Quand la méthode ne fonctionne pas, c’est la faute des gens qu’il faut punir pour leur apprendre.

C’est bien ce qui s’est passé depuis le début de la crise du covid. À chaque fois, ce gouvernement dépourvu d’intelligence s’est vengé de sa bêtise sur nous. Servons nous de notre cortex préfrontal.

Il travaille chronologiquement. C’est essentiel pour pouvoir distinguer les causes des conséquences.

L’épidémie commence en Chine. Pas d’inquiétude du gouvernement. C’est loin, ça ne le concerne pas. Première preuve que nous avons affaire à des gens dépourvus d’intelligence, qui ne savent pas utiliser correctement l’outil qu’est notre cortex préfrontal. Bien que les épidémies aient joué un rôle majeur tout au long de l’histoire, ces gens pensent que ça ne peut plus se reproduire parce qu’ils sont si intelligents. Ils pensent qu’un virus, ça se maîtrise, qu’il faut être con pour qu’il échappe à votre contrôle.

Pour Macron, c’est tellement inimaginable que ça se produise sous son règne bénit par les dieux de l’intelligence qu’il se rend au théâtre pour bien montrer aux cons qui commencent à ne plus trop sortir à quel point ils sont cons puisque le cerveau number one n’hésite pas à s’immerger dans la foule des gueux malpropres tellement l’hypothèse qu’un virus puisse venir contrarier son extraordinaire puissance intellectuelle.

Une autre fonction importante du cortex préfrontal, c’est la hiérarchisation. Trier les événements en fonction de leur importance et de l’urgence à les traiter. Le boulot du cortex préfrontal, c’est d’établir des plans et de les réaliser. Mais pas coûte que coûte. Il doit aussi être prêt à interrompre leur exécution pour passer à une autre tâche si la situation l’exige, si un événement qui se trouve dans sa liste de priorités se produit.

Une épidémie n’en faisait pas partie pour nos dirigeants qui croient que le réel se limite aux gens qui sont cons comme leurs pieds. Donc pas d’établissement de plan B, on va au théâtre, on fait comme si de rien n’était. On montre l’exemple. L’exemple de ce qu’est l’inintelligence. Celui que nous devrions suivre, que la méthode nous force à suivre sans nous poser de questions.

10 jours plus tard, rattrapé par la réalité, il décrète le confinement. Dans toute la France. Punition générale, vengeance sur la population qui avait quant à elle déjà commencé à changer de comportement avec beaucoup de sagesse, de cortex préfrontal qui leur indiquait que les événements commençaient à ressembler furieusement au schéma des grandes épidémies inscrit dans la mémoire collective.

Punition justifiée par le risque de voir les hôpitaux débordés par l’afflux massif de malades en détresse respiratoire grave. À ce stade, l’épidémie a déjà changé de nature, gagné en intensité. Elle ne peut déjà plus être éteinte rapidement comme il aurait été possible de le faire en intervenant tout de suite. Mais nos dirigeants ne comprennent pas que le confinement ne sert qu’à maintenir la situation sous contrôle. Les chiffres baissent tellement qu’ils pensent que c’est bon, l’épidémie va s’éteindre d’elle même, alors que la mesure n’était destinée qu’à faire revenir l’épidémie au premier stade. Celui, où il faut s’appliquer à rechercher les derniers foyers, tester, isoler tracer.

Mais qu’a fait le gouvernement à ce moment là ? Il a rendu leur liberté aux gens pour l’été. Comme on libère un enfant qu’on a mis au coin parce qu’on estime que la punition a assez duré. Le maître des horloges a décidé de la fin de la punition, mais il finit par s’apercevoir que c’est le virus qui commande au temps, et pas lui. Il comprend que l’épidémie ne s’éteindra pas.

Il nous pond le concept du vivre avec. Tant que les hôpitaux ne sont pas débordés, on laisse ouvert, quand ils arrivent à saturation, on ferme. À moitié, plus à fond comme au premier confinement où cet abruti pensait que ça suffirait à éteindre l’épidémie, il a compris qu’il faut contrôler au deuxième stade.

Il se félicite de préserver ainsi au maximum la liberté des gens, alors qu’il en meurt quand même 300 par jour en moyenne pendant près de deux mois. Mais les hôpitaux arrivent à absorber le flux malgré tout, rempli son objectif, éviter un nouveau confinement. Quand arrivent les variants, le stade 3, le vivre avec, quand on n’imagine plus éteindre, faire disparaître le virus mais cohabiter avec lui.

Grâce au vaccin. Destiné à protéger les plus fragiles, à faire en sorte qu’ils ne se retrouvent pas à l’hôpital. Le critère essentiel pour décider du confinement, ce qui se passe à l’hôpital. Et la vaccination de cette catégorie la plus exposée aux complications fait ses preuves. Le virus et ses variants circulent, mais les gens ne se retrouvent plus à l’hôpital. C’est gagné. C’est ça le vivre avec.

Et que fait le génie de l’Élysée, il rend la vaccination obligatoire en visant en premier ceux qui ont tout donné pour minimiser les conséquences de ses décisions inintelligentes et s’attaque aux opposants à sa politique en restreignant leur libertés, ceux refusant la vaccination étant plus souvent gilets jaunes que les lèche culs mondains qu’il fréquente.

Et sous quel prétexte ? Éviter un nouveau confinement qui viendrait ruiner sa jolie campagne à la rentrée. Subitement, il ne veut plus vivre avec, mais éliminer le virus par le vaccin. Ce qui n’a jamais été l’objectif du vaccin, du traitement de la maladie qui consiste à éviter qu’elle ne tue des gens, comme le font tous les médicaments avec toutes les maladies infectieuses que nous connaissons.

L’objectif est atteint, on ne peut pas faire mieux. Surtout pas quand le virus continue à circuler sans contrôle dans une très grande partie du monde. Si nous éliminons le virus chez nous, nous devrons nous couper de toutes les zones où il continue à circuler puisqu’il mute en permanence pour contourner les obstacles que nous mettons sur son chemin. Continuer à mettre des obstacles sur son chemin pourrait même accélérer les mutations alors que les vaccins empêchent efficacement l’apparition des formes graves de ceux qui circulent actuellement.

Encore et toujours la bêtise de la décision assortie de punition. Quand ça se produit une fois, ça peut être un accident, mais quand ça se répète tout le temps, c’est un système, une méthode. C’est la conclusion à laquelle arrive tout cortex préfrontal qui fonctionne correctement, qui vérifie si la théorie correspond à la réalité. Celui de ce gouvernement ne le fait jamais.