Hier, j’ai parlé de mon rejet instinctif de Macron depuis qu’il est apparu sur la scène politique et je disais que désormais je ne m’en excuserai plus car j’ai maintenant compris d’où il vient. Sa manière d’être, sa façon de bouger, d’articuler son discours, à réveillé en moi le souvenir des méthodes insupportables que j’ai subies pendant mon enfance.
Je n’en veux à personne de ne pas avoir eu la même réaction que moi à ce moment. Il faut avoir eu la malchance d’être passé dans les pattes d’une personne qui a ce profil pour être capable de le reconnaître immédiatement. Donc, je m’excusais de réagir aussi violemment, je ne cherchais pas à convaincre les gens que j’avais raison. Je n’avais pas d’élément objectif pour étayer mon impression réflexe.
Mais depuis, ils se sont accumulés, mon impression a été confirmée. À chaque fois la même méthode qui se superpose parfaitement dans ma mémoire au souvenir impérissable du mécanisme qui m’a brisé. Et je me demande maintenant comment des gens peuvent encore ne pas avoir compris le fonctionnement inhumain de cette méthode pour ceux qui la subissent.
À présent ce n’est plus du domaine du ressenti, du cervelet, de la mémoire à long terme, mais celui du cortex préfrontal, de l’intelligence, de la mémoire de travail, puisque la méthode a été appliquée et que tout le monde en connaît les résultats. Si je m’excusais, c’est que je respectais les règles de la science, les règles du cortex préfrontal. Mon intuition devait être confirmée par l’expérience avant que je puisse conclure de manière affirmative. avant qu’il n’arrive au pouvoir, ce n’était que de la théorie.
Et c’est bien ça le reproche que je fais à cette méthode. Elle ne respecte pas cette règle, elle ne tient pas compte des résultats. Quand ils ne correspondent pas à ceux attendus, au lieu de remettre en cause la théorie, elle se venge de sa bêtise sur les gens chargés de l’appliquer qui sont accusés d’être des saboteurs. Le schéma ultra classique de la dérive autoritaire, de tout temps, par tous les partis imaginables, sur tous les continents. Quand la méthode ne fonctionne pas, c’est la faute des gens qu’il faut punir pour leur apprendre.
C’est bien ce qui s’est passé depuis le début de la crise du covid. À chaque fois, ce gouvernement dépourvu d’intelligence s’est vengé de sa bêtise sur nous. Servons nous de notre cortex préfrontal.
Il travaille chronologiquement. C’est essentiel pour pouvoir distinguer les causes des conséquences.
L’épidémie commence en Chine. Pas d’inquiétude du gouvernement. C’est loin, ça ne le concerne pas. Première preuve que nous avons affaire à des gens dépourvus d’intelligence, qui ne savent pas utiliser correctement l’outil qu’est notre cortex préfrontal. Bien que les épidémies aient joué un rôle majeur tout au long de l’histoire, ces gens pensent que ça ne peut plus se reproduire parce qu’ils sont si intelligents. Ils pensent qu’un virus, ça se maîtrise, qu’il faut être con pour qu’il échappe à votre contrôle.
Pour Macron, c’est tellement inimaginable que ça se produise sous son règne bénit par les dieux de l’intelligence qu’il se rend au théâtre pour bien montrer aux cons qui commencent à ne plus trop sortir à quel point ils sont cons puisque le cerveau number one n’hésite pas à s’immerger dans la foule des gueux malpropres tellement l’hypothèse qu’un virus puisse venir contrarier son extraordinaire puissance intellectuelle.
Une autre fonction importante du cortex préfrontal, c’est la hiérarchisation. Trier les événements en fonction de leur importance et de l’urgence à les traiter. Le boulot du cortex préfrontal, c’est d’établir des plans et de les réaliser. Mais pas coûte que coûte. Il doit aussi être prêt à interrompre leur exécution pour passer à une autre tâche si la situation l’exige, si un événement qui se trouve dans sa liste de priorités se produit.
Une épidémie n’en faisait pas partie pour nos dirigeants qui croient que le réel se limite aux gens qui sont cons comme leurs pieds. Donc pas d’établissement de plan B, on va au théâtre, on fait comme si de rien n’était. On montre l’exemple. L’exemple de ce qu’est l’inintelligence. Celui que nous devrions suivre, que la méthode nous force à suivre sans nous poser de questions.
10 jours plus tard, rattrapé par la réalité, il décrète le confinement. Dans toute la France. Punition générale, vengeance sur la population qui avait quant à elle déjà commencé à changer de comportement avec beaucoup de sagesse, de cortex préfrontal qui leur indiquait que les événements commençaient à ressembler furieusement au schéma des grandes épidémies inscrit dans la mémoire collective.
Punition justifiée par le risque de voir les hôpitaux débordés par l’afflux massif de malades en détresse respiratoire grave. À ce stade, l’épidémie a déjà changé de nature, gagné en intensité. Elle ne peut déjà plus être éteinte rapidement comme il aurait été possible de le faire en intervenant tout de suite. Mais nos dirigeants ne comprennent pas que le confinement ne sert qu’à maintenir la situation sous contrôle. Les chiffres baissent tellement qu’ils pensent que c’est bon, l’épidémie va s’éteindre d’elle même, alors que la mesure n’était destinée qu’à faire revenir l’épidémie au premier stade. Celui, où il faut s’appliquer à rechercher les derniers foyers, tester, isoler tracer.
Mais qu’a fait le gouvernement à ce moment là ? Il a rendu leur liberté aux gens pour l’été. Comme on libère un enfant qu’on a mis au coin parce qu’on estime que la punition a assez duré. Le maître des horloges a décidé de la fin de la punition, mais il finit par s’apercevoir que c’est le virus qui commande au temps, et pas lui. Il comprend que l’épidémie ne s’éteindra pas.
Il nous pond le concept du vivre avec. Tant que les hôpitaux ne sont pas débordés, on laisse ouvert, quand ils arrivent à saturation, on ferme. À moitié, plus à fond comme au premier confinement où cet abruti pensait que ça suffirait à éteindre l’épidémie, il a compris qu’il faut contrôler au deuxième stade.
Il se félicite de préserver ainsi au maximum la liberté des gens, alors qu’il en meurt quand même 300 par jour en moyenne pendant près de deux mois. Mais les hôpitaux arrivent à absorber le flux malgré tout, rempli son objectif, éviter un nouveau confinement. Quand arrivent les variants, le stade 3, le vivre avec, quand on n’imagine plus éteindre, faire disparaître le virus mais cohabiter avec lui.
Grâce au vaccin. Destiné à protéger les plus fragiles, à faire en sorte qu’ils ne se retrouvent pas à l’hôpital. Le critère essentiel pour décider du confinement, ce qui se passe à l’hôpital. Et la vaccination de cette catégorie la plus exposée aux complications fait ses preuves. Le virus et ses variants circulent, mais les gens ne se retrouvent plus à l’hôpital. C’est gagné. C’est ça le vivre avec.
Et que fait le génie de l’Élysée, il rend la vaccination obligatoire en visant en premier ceux qui ont tout donné pour minimiser les conséquences de ses décisions inintelligentes et s’attaque aux opposants à sa politique en restreignant leur libertés, ceux refusant la vaccination étant plus souvent gilets jaunes que les lèche culs mondains qu’il fréquente.
Et sous quel prétexte ? Éviter un nouveau confinement qui viendrait ruiner sa jolie campagne à la rentrée. Subitement, il ne veut plus vivre avec, mais éliminer le virus par le vaccin. Ce qui n’a jamais été l’objectif du vaccin, du traitement de la maladie qui consiste à éviter qu’elle ne tue des gens, comme le font tous les médicaments avec toutes les maladies infectieuses que nous connaissons.
L’objectif est atteint, on ne peut pas faire mieux. Surtout pas quand le virus continue à circuler sans contrôle dans une très grande partie du monde. Si nous éliminons le virus chez nous, nous devrons nous couper de toutes les zones où il continue à circuler puisqu’il mute en permanence pour contourner les obstacles que nous mettons sur son chemin. Continuer à mettre des obstacles sur son chemin pourrait même accélérer les mutations alors que les vaccins empêchent efficacement l’apparition des formes graves de ceux qui circulent actuellement.
Encore et toujours la bêtise de la décision assortie de punition. Quand ça se produit une fois, ça peut être un accident, mais quand ça se répète tout le temps, c’est un système, une méthode. C’est la conclusion à laquelle arrive tout cortex préfrontal qui fonctionne correctement, qui vérifie si la théorie correspond à la réalité. Celui de ce gouvernement ne le fait jamais.